mardi 25 novembre 2025

Florence Welch en couverture de l'Officiel

Everybody Screams est maintenant disponible partout ! A l'occasion, Florence Welch, la chanteuse de Florence + the Machine, a été photgraphiée pour diverses éditions du magazine L'Officiel - Paris, UK, USA et Italie - par Autumn de Wilde, qui a réalisé plusieurs clips pour le groupe. J'aime beaucoup ces photos !

L'OFFICIEL : Nous nous étions parlé en septembre, quand vous m’aviez révélé cette grossesse extra-utérine et la rupture de trompe que vous avez subie sur scène. Maintenant que la nouvelle est connue de tous, quel est votre sentiment ?
FLORENCE WELCH : Vous êtes la première personne à qui j’en ai parlé. Je pense que c’est pour ça que j’étais si émue à ce moment-là. Et maintenant que ça se sait, bizarrement, j’ai l’impression que c’est presque plus facile d’en parler. Je suis vraiment plus détendue.

L’O : En partageant votre vécu, vous avez sans aucun doute aidé d’autres personnes qui ont eu une expérience similaire.
FW : Je me suis tenue en dehors d’Internet, mais apparemment les gens ont été tellement gentils. Je voulais que celles qui ont vécu ça et qui m’ont lue se sentent moins seules. Vous savez, c’est si obscur et solitaire. Pour moi, écrire des chansons, c’est tisser des liens, tendre la main et être capable de prendre quelqu’un dans ses bras même sans être physiquement là. Mon sentiment, c’était que je voulais étreindre quiconque avait enduré ça et juste rester comme ça.
 
L’O : Votre album de 2011, Ceremonials, était sorti près de Halloween, et Everybody Scream sort plus ou moins à la même période. Que signifie Halloween pour vous ?
FW : C’est davantage lié aux racines païennes de cette célébration, en Irlande, qu’au fait de se déguiser, en fait. Halloween, c’était, dit-on, le moment où le voile qui sépare les vivants des morts se fait le plus fin. Pour cet album, je n’avais pas pris conscience de la proximité de la mort. C’était plus du genre Oh, la mort est un portail. Si le dernier album Dance Fever est un conte de fées, celui-ci est un film d’horreur, tout ça a du sens.

L’O : Vous avez mentionné le fait que le mysticisme et la guérison sont de grands thèmes de ce disque.
FW : La médecine moderne m’a sauvé la vie, mais on n’a pas vraiment été capable de me dire pourquoi. Il a fallu que je trouve du sens. Ça a fait que je me suis beaucoup intéressée à la sorcellerie, à la magie, à la médecine, à cause de la violence de ce qui m’est arrivé. Je voulais étudier les différentes formes de guérison, ce qui m’a conduite à explorer autant les rituels ésotériques et païens que l’occultisme anglais. J’ai aussi étudié au Warburg Institute [un centre de recherche à Londres]. Ça a été mon cheminement pendant ces deux années, pour trouver une signification à cette expérience.

L’O : Les chansons sont empreintes d’un certain sentiment d’urgence.
FW : J’ai commencé à écrire l’album avec Mark Bowen, du groupe punk Idles, quand j’étais encore sur la tournée Dance Fever. Travailler avec quelqu’un qui s’intéresse autant à la dissonance, aux sons agressifs, c’était vraiment parfait à ce moment-là. Il est très féru de mythologie, et on a écouté un mélange de doom folk et d’hyper-pop. L’autre chose, c’est que cette grossesse était vraiment désirée. Je me suis engagée dedans avec le sentiment de vouloir quelque chose. C’était très animal et naturel, et puis d’un coup c’est devenu un événement violent. Alors la lecture, la recherche, l’élaboration de cet album, c’était ma façon de sortir du brouillard.


L’O : J’espère que la composition de cet album a été cathartique pour vous au même titre que l’est toute réalisation artistique.
FW : J’ai lu des choses au sujet de rituels de deuil qui commémorent la perte – mettre des pétales dans son bain ou enterrer quelque chose de précieux, comme une fleur – mais les fleurs, ça ne me parlait pas. Je ne sentais pas cette douceur. La fureur que j’éprouvais ne se traduisait pas par quelque chose de triste, vous voyez? J’avais vraiment besoin de cette énergie. Il fallait que je crie, parce que quand ça vous arrive, vous êtes silencieuse. Vous ne pouvez pas crier. Il n’y a rien à faire. Il faut filer en salle d’opération immédiatement, ou vous risquez de mourir. Alors j’ai l’impression que cet album qui sort, c’est juste un gros puuuuutain.

L’O : Ce qui est tout à fait logique quand on a traversé quelque chose d’aussi traumatisant.
FW : C’est l’album le plus personnel que j’aie jamais écrit, mais d’un sens c’est aussi le plus mythologique. Je voulais y créer mes propres chansons de folk horror. C’est ce que j’ai fait de mes luttes personnelles. Comme quand je me débattais avec mes problèmes d’alcool à 18 ans. Je me tourne toujours vers le mystique ou la métaphore.

L’O : Avez-vous recours à la littérature ou à l’histoire pour comprendre ce que vous vivez?
FW : D’une certaine manière, c’est une protection, oui. Je crois que ça me vient de mon imagination débordante, c’est une façon de la contrôler et de la transformer en quelque chose de positif, parce que sinon c’est une terreur permanente. Je digère le monde à travers des histoires. J’adore le fantastique, c’est réconfortant.

L’O : Comment vous sentez-vous aujourd’hui?
FW : Je me sens tellement plus à l’aise dans mon corps à 39 ans que je ne l’étais à 29. C’est dingue. C’est cette impression de lui en avoir tant fait subir – des troubles du comportement alimentaire, la boisson, et maintenant ça. Aujourd’hui je veux aussi profiter de ce corps; il y a cette envie d’être vivante dedans, vous voyez? La volonté de faire moins attention à l’opinion des gens.

L’O : C’est un sentiment puissant, c’est sûr.
FW : En tant que célébrité féminine, hors de la scène, j’essaie toujours d’être gentille, polie. J’évolue si précautionneusement dans ce monde, comme si je ne voulais pas faire de vagues, vous voyez ? C’est rassurant d’être toute petite. Et puis sur scène, les limites qu’impose la société volent en éclats. Et je peux être ter- rifiante, et je peux vivre mon corps d’une façon très différente. Alors la chanson Everybody Scream parle de cette façon dont la scène m’a fait du mal d’une manière complètement dingue, et de comment j’y retourne sans cesse parce que c’est l’endroit où je me sens la plus libre.

L’O : Vous êtes vraiment le moteur de Florence + the Machine. En plus d’en être la leader, vous êtes sa principale parolière et productrice, et vous jouez des percussions et du piano. Pensez-vous que le public se rend compte de tout ce travail?
FW : C’est gentil de me poser cette question, parce qu’en général on s’intéresse beaucoup moins à la façon dont les femmes font de la musique. On parle du côté personnel en premier. On ne nous interroge pas tellement sur les aspects techniques. On nous dit : Ça parle de qui? [Rires.] Bowen et moi, on a commencé à travailler ensemble et à s’échanger des idées sur un document partagé. Je posais des paroles, et Bowen intervenait en écrivant J’ai cette espèce de basse glam-rock et ce son discordant de ouf qui ressemble à un cri.


L’O : Vous avez aussi brillamment collaboré avec de nombreux artistes, parmi lesquels Calvin Harris, A$AP Rocky et Taylor Swift. Comment décidez-vous d’entamer ou non tel ou tel projet ?
FW : Je n’ai jamais pris de décision en tablant sur la possibilité d’un succès commercial. Je le fait parce que j’aime le projet. Si les gens l’aiment vraiment et que c’est un gros succès, super, mais, je n’ai aucun désir d’augmenter ma visibilité. Mon psychisme ne résisterait pas à autant d’attention.

L’O : Et pourtant vous défoncez tout sur scène ! Vous laissez s’exprimer votre côté sorcière quand vous jouez ?
FW : Un concert, c’est une sorte d’église agnostique. Si vous êtes fan de ma musique et que vous venez aux concerts, vous rencontrerez des gens qui ont le même état d’esprit.

L’O : Vous allez vous préparer différemment pour Everybody Scream que pour vos tournées passées ?
FW : Je m’entraîne plus que je ne l’ai jamais fait, oui. Je suis plus consciente qu’avant de la fragilité de mon corps. Je ne considérais même pas que j’avais un corps ! Quand on joue, on est sur un plan éthérique ou un truc comme ça, et on a l’impression que physiquement on est capable de tout. Et d’une certaine manière, c’est le cas pour moi. J’ai performé avec des os cassés, une hémorragie interne, et j’ai réussi à terminer mes concerts. Mais maintenant je voudrais avoir un peu plus de respect pour mon corps. Pour cette tournée, je fais de la physiothérapie, pour que chaque partie de mon corps soit la plus forte possible. Je me suis aussi remise au chant lyrique, parce que j’ai peur que ma voix ne se casse. Le prof m’a dit : “Vous n’avez pas de raison d’avoir peur. Il faut juste vous détendre. Le son est là. Faites confiance à votre corps, à votre voix.” Et en effet, dès que j’ai arrêté de craindre mes hautes notes, elles sont revenues.

L’O : Êtes-vous toujours régulièrement en contact avec Alessandro Michele, chez Valentino? Vous avez l’air de deux âmes sœurs.
FW : Nous le sommes. J’adore Ale. Je lui envoie toujours des trucs genre Il faut que tu voies ce memento mori sur eBay, ou Tu dois te commander ce truc en tapisserie ou cette pampille sur Etsy.

L’O : Vous vous débrouillez bien avec Etsy? J’ai l’impression que c’est vraiment un coup à prendre.
FW : Je suis toujours à la recherche de coussins en tapisserie ou de pampilles. J’en veux partout. Je passe mon temps à traquer du Laura Ashley, des robes Gunne Sax ou des tapisseries eighties zarbi.

L’O : La vidéo d’Everybody Scream tombe à pic pour notre époque...
FW : C’est la première chose que j’ai voulu faire à mon retour, et ce qui est génial dans le fait de bosser avec [sa fréquente collaboratrice, la réalisatrice] Autumn de Wilde, c’est qu’elle dit toujours : Bien sûr, okay. Faisons ça. On s’est inspirées de films comme Rosemary’s Baby et des films d’horreur italiens iconiques des années 60 et 70 comme Six Femmes pour l’assassin, où bizarrement les filles qui meurent se retrouvent toujours en soutien-gorge. [Rires.] Et aussi un documentaire incroyable, Woodlands Dark and Days Bewitched qui parle du folk horror dans différents pays.

L’O : Cette robe rouge dans le clip se démarque vraiment.
FW : J’ai ressenti le besoin d’un retour à la terre et à la nature. C’est le ressenti d’une force dans la sensualité, comme si on me l’avait ôtée et que devais me la réapproprier. J’ai travaillé avec la costumière Shirley Kurata. On a fouillé dans des archives de costumes de scène, et dans les pièces vintage de ma propre garde-robe, en fait. J’en ai une grosse collection, maintenant. J’ai arrêté de boire et me suis mise à acheter du vintage.

L’O : Un transfert. Ça s’appelle faire un transfert.
FW : Ouais, mon comptable préférerait que je me remette à boire. Non, je blague ; il ne voudrait pas ça. [Rires.]

samedi 22 novembre 2025

Le plus grand musée au monde est en Egypte...

Voici une nouvelle qui a fait battre le petit cœur de la gamine obsédée par l'Egypte Ancienne que j'étais : après plus de 20 ans de travaux, le Grand Musée égyptien a ouvert face aux pyramides de Gizeh au Caire ! Concue comme la 'quatrième pyramide', ce bijou fait de pierre et de verre expose les artéfacts de plus de 5000 ans de civilisation, que ce soit le colosse de Ramses II, en passant par les trésors de Toutânkhamon. Une somptueuse cérémonie d'ouverture a eu lieu lors du week-end d'Halloween... 

Sources photos : Vogue Arabia, Cairo Spots, egyptexplores_ sur Instagram

mercredi 19 novembre 2025

Si on sombre ce sera beau (promis) : Solann ressort son premier album avec des chansons supplémentaires !

Dans la volonté de clore un chapitre je voulais me dire "une fois qu'il sera sorti tu as interdiction de regretter quoi que ce soit". Donc j'ai voulu être sûre que j'avais tout dit. Que j'avais poussé la revanche jusqu'au bout, que j'avais pleuré ce qu'il me restait à pleurer et que j'avais assez dit "pardon", et tout ça bien sûr en habillant les chansons de tout le drama dont je peux faire preuve. 

J'ai continué et terminé l'histoire de ce premier album toujours avec Marso, une suite sans lui n'aurait pas eu de sens, il est autant essentiel au projet que moi, et l'artiste Nadir m'a accompagnée et m'a permis de sortir de cet état de cécité qui a suivi l'écriture de la dernière chanson de l'album en mai 2024. 

Mais cette fin me semblait bien solitaire, moi qui prône la sororité et ses bienfaits, j’ai eu besoin de m’entourer, que ce soit de douceur et de brume avec November Ultra que d’une coéquipière de Road trip meurtrier avec Yoa. 

Comme l’impression qu’on ne peut que finir en beauté quand on le fait avec ces personnes. 
Même si je suis une éternelle insatisfaite, j'ai quand même la sensation d'avoir fait honneur à tout le travail fait depuis 2022 et d'avoir bien terminé cette première histoire. 

En espérant que la suite soit aussi fluide, j'en doute, mais l'espoir fait vivre.
   
Voici les nouvelles chansons inclues dans cette réédition :
La lune
Parfois (Feat. November Ultra)
Si tu m'aimes
Le loup
Dénouement (avec l'amoureux)
Le banc
Et bien sûr, le titre Thelma & Louise, en ft avec Yoa :

vendredi 14 novembre 2025

Rétrospective Edgar Wright


Avec sa touche déjantée, le réalisateur britannique a réalisé certaines comédies devenues cultes... mais aussi un ou deux films d'horreur au passage !


SHAUN OF THE DEAD (2004)

Comédie/épouvante-horreur. Avec Simon Pegg, Kate Ashfield, Nick Frost, Lucy Davis, Dylan Moran, Bill Nighy, Jessica Hynes...

À bientôt trente ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Ce vendeur sans ambition passe son temps à traîner avec son collocataire Ed dans leur pub préféré, le Winchester. Excédée par son manque d’engagement, sa petite amie Liz décide de rompre avec lui. Après une nuit bien arrosée, Shaun décide de reprendre sa vie en main. Mais au même moment, une armée de zombies déferle sur Londres, semant la terreur au sein de la population. Voilà l’occasion rêvée pour Shaun de reconquérir Liz en lui prouvant de quoi il est capable...

Mon film préféré du réalisateur, j'adore le revoir tellement c'est barré !


HOT FUZZ (2007)

Action/comédie/policier. Avec Simon Pegg, Martin Freeman, Bill Nighy, Nick Frost, Timothy Dalton, Robert Popper, Joe Cornish, Jim Broadbent...

A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action...

Avis à venir !


SCOTT PILGRIM VS THE WORLD (2010)

Aventure/comédie/fantastique. Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Jason Schwartzman, Kieran Culkin, Aubrey Plaza, Chris Evans, Ellen Wong, Brandon Routh, Brie Larson, Anna Kendrick...

Scott Pilgrim n’a jamais eu de problème à trouver une petite amie, mais s’en débarrasser s’avère plus compliqué. Entre celle qui lui a brisé le cœur – et qui est de retour en ville – et l’adolescente qui lui sert de distraction au moment où Ramona entre dans sa vie - en rollers - l’amour n’a jamais été chose facile. Il va cependant vite réaliser que le nouvel objet de son affection traîne les plus singulières casseroles jamais rencontrées : une infâme ligue d’ex qui contrôlent sa vie amoureuse et sont prêts à tout pour éliminer son nouveau prétendant. À mesure que Scott se rapproche de Ramona, il est confronté à une palette grandissante d’individus patibulaires qui peuplent le passé de sa dulcinée : du mesquin skateur à la rock star végétarienne en passant par une affreuse paire de jumeaux. Et s’il espère séduire l’amour de sa vie, il doit triompher de chacun d’eux avant que la partie soit bel et bien « over ».

C'est le premier film du réalisateur que j'ai vu, il m'a fait mourir de rire.

BABY DRIVER (2017)

Action/policier. Avec Ansel Elgort, Kevin Spacey, Lily James, Jon Bernthal, Eiza Gonzalez, Jon Hamm, Jamie Foxx, Flea...

Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu.

Avis à venir !


LAST NIGHT IN SOHO (2021)

Epouvante-horreur/thriller. Avec Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Matt Smith, Diana Rigg, Terence Stamp, Rita Tushingham, Synnove Karlsen, Michael Ajao...

Une jeune femme passionnée de mode et de design parvient mystérieusement à retourner dans les années 60 où elle rencontre son idole, une éblouissante jeune star montante. Mais le Londres des années 60 n’est pas ce qu’il parait, et le temps semble se désagréger entrainant de sombres répercussions.

Avis à venir !


RUNNING MAN (2025)

Action/science-fiction/thriller. Avec Glen Powell, Josh Brolin, Michael Cera, Jayme Lawson, Lee Pace, Colman Domingo, William H. Macy, David Zayas...

Dans un futur proche, The Running Man est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l'œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé — et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense. Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber.

Avis à venir !

lundi 10 novembre 2025

Mackenzie Foy relance la Hoa Hoa Hoa Season pour Teen Vogue


Pour célébrer les 20 ans de Twilight (sortie du premier bouquin), les films redébarquent au cinéma ; à l'occasion, le magazine Teen Vogue a photographié la jeune et jolie Mackenzie Foy, qui incarnait Renesmée, la fille d'Edward et Bella... et tenez vous bien, les photos ont été réalisées dans la maison des Swan !

A présent âgée de 24 ans, Mackenzie n'en avait que 10 quand elle a rejoint le casting ; pour autant, elle n'a toujours pas lu les livres, mais il y a une bonne raison à cela : “Je n'ai pas trop de souvenirs de Twilight, alors d'une certaine façon, je ne veux pas lire les livres parce que je veux que mes souvenirs soient les miens, et pas nécessaire l'histoire. j'essaye de garder ce dont je me souviens aussi frais que possible.

Comme elle était toute jeune, elle ne se rappelle pas de toute cette période, mais quelques anecdotes lui restent bien en tête : la première fois où elle a vu une stalactite ; la première fois où elle a mangé chez Raising Cane’s Chicken en Louisiane ; le jour où, lors d'une randonnée avec sa mère et ses co-stars dans les sentiers qui partaient de leur hôtel de Squamish, en Colombie Britannique, ils sont arrivées à une cascade, où elle a vu de l'eau glaciale pour la première fois : “Je me souviens que Lee Pace [Garrett] nous a expliqué le système des glaciers, et ensuite on est allés tout en haut de la chute d'eau et on en a bu.


Twilight n'était pas le premier projet de Mackenzie, mais c'était son premier 'gros' projet ; elle savait l'importance du fandom, “mais je crois que je n'ai compris l'échelle des fandoms que bien plus tard... et quand je suis devenue très très fan de Teen Wolf : je me suis dit alors, ça y est je comprends. C'est une communauté qui rassemble toutes ces personnes... c'est vraiment spécial, de faire partie d'une communauté avec de l'art.

Mackenzie a grandi à Los Angeles avec son frère ; elle a débuté sa carrière en tant que bébé/enfant mannequin, avant de décrocher ses premiers boulots d'actrice, notamment dans la série Til Death ; déterminée à devenir actrice, elle a obtenu le rôle de Renesmée quand elle avait 9 ans.

C'était mon premier film : tout était très, très nouveau. Il y avait tellement de choses que je ne savais pas... qu'êtes-vous supposés faire en tant qu'acteur ? Comment vous interagissez avec l'équipe ? Comment tout cela est lié ? Parce qu'il y a des centaines de personnes, qui font partie d'une équipe, et tout le monde a pour but de raconter la même histoire.


Ce premier projet est tombé à point, car Mackenzie était déjà fan du genre fantastique : quand elle était petite, ses parents lui lisaient le Seigneur des Anneaux, et par la suite elle l'a lu et relu plusieurs fois. A 14 ans, elle a commencé à collectionner les premières éditions de romans fantastiques, comme Un palais d'épines et de roses de Sara J. Mass, qu'elle cachait ensuite entre ses cahiers de cours par correspondance qu'elle suivait sur les plateaux de tournage. En plus de Teen Wolf, elle décrit Supernatural et Gilmore Girls comme ses premiers amours.

Mackenzie adore également les chevaux : depuis son rôle dans le film Black Beauty en 2020, ils sont devenus sa grande passion. Elle a adopté un grand cheval noir qui s'appelle Don, comme dans le film, et a récemment sauvé un Mustang sauvage, Whisper. Elle est également devenue une activiste pour le SAFE Act, qui protège les chevaux de l'abattoir, dans le cadre de sa collaboration avec la Wild Beauty Foundation.

Tout ça pour dire que Mackenzie sait ce que c'est d'être fan. Que cela vous consume et dicte vos choix. Elle n'est pas une fan de Twilight typique, mais ces histoires ont tout de même changé sa vie. “Certains des fans de Twilight ont suivi [ma carrière]. Je les ai vu grandir en ligne. On a tous grandi et évolué ensemble, et c'est très cool.


En parlant d'internet, Twilight a fait l'objet de nombreux memes, notamment la tristement célèbre 'Chucknesmée', une poupée terrifiante qui devait jouer Renesmée bébé/enfant, avant que l'équipe ne se tourne vers un bébé complétement en CGI ; Mackenzie n'a jamais rencontre Chucknesmée, cependant. “On était au même endroit au même moment, mais je crois qu'ils ont voulu m'épargner [rires]. Je pense qu'ils cherchaient comment faire... rajeunir quelqu'un jusqu'au stade de bébé, c'était assez expérimental.

Mackenzie était folle de joie de retourner à Forks, même si ce n'était que pour une journée pour le photoshoot. C'était la première fois que l'actrice voyait la maison en vrai ; avec la pluie à LA récemment, elle est dans “l'humeur Twilight,” et réécoute des chansons des bande originales, comme Full des Black Ghosts ou encore Possibility de Lykke Li. Les tenues choisies pour le photoshoot rendent également hommage à la garde robe de sa 'mère' Bella Swan/Kristen Stewart ; l'équipe a mis Supermassive Black Hole de Muse alors que Mackenzie tournoyait dans une robe violette, avant que cette dernière ne s'amuse à recréer la couverture des livres avec des pommes.

En vieillissant et vivant d'autres choses, et filmant d'autres projets... Twilight était mon premier film, c'était un plateau énorme, et je n'avais aucun élément de comparaison. Donc pour moi, c'était la norme pour un tournage de film. Ensuite j'ai fait des films 'normaux', et je me suis dit, ah, je vois la différence, l'échelle de ce film était dingue. Je pense donc que mon appréciation pour Twilight n'en a que grandi alors que je vieillis.


Depuis Twilight, Mackenzie a joué dans The Conjuring, Interstellar, Casse Noisette, et en ce moment, elle tourne The Isolate Thief, un western qui se déroule à la fin de la guerre civile, avec Odeya Rush et Sean Bean. Un jour, elle voudrait jouer un méchant, ou juste jouer dans un film de fantasy. Les fans la verraient bien incarner Violet Sorrengail, l'héroïne de la saga young adult Fourth Wing de Rebecca Yarros, qu'elle a d'ailleurs lu : “Il y a de la magie, des dragons... qu'est-ce qu'on aime pas là-dedans ? J'en suis obsédée. Et que des gens me voient pour jouer Violet, c'est très flatteur. Ca dépendra de madame Yarros : si jamais elle appelle, je suis partante.

Pendant ce temps, Mackenzie continuera de profiter de la vie à LA, où il y a encore des gens qui la reconnaissent - mais plutôt pendant la hoa hoa hoa season. “Ils me disent, 'whoa, t'as plus 10 ans.’

D'après elle, qu'est-ce que le futur réserverait à Renesmée ? Mackenzie y a pensé, elle pense qu'elle serait devenue vétérinaire, vu son habilité à projeté des pensées et souvenirs à d'autres personnes : “Je ne suis pas sûre que son pouvoir fonctionnerait avec des animaux, mais si elle le pouvait, et que ça l'aidait pour les soigner ? Je pense qu'elle serait aussi proche de la meute Quileute.

vendredi 7 novembre 2025

Rétrospective Guillermo del Toro


Le réalisateur et scénariste mexicain a su se faire un nom dans l'industrie au fil des années, en tant que l'un des meilleurs cinéastes de l'univers fantastique & horrifique...

"Vous devriez aimer les monstres, car ils reflètent nos propres imperfections. Il y a un sens d'acceptation, vous savez ? Ils représentent la souffrance dans le sens d'être un paria, et je peux m'identifier à cela. J'ai trouvé du réconfort auprès de ces créatures, et je les trouve touchantes."

L'ECHINE DU DIABLE (2001)

Avec Marisa Paredes, Eduardo Noriega, Federico Luppi, Fernando Tielve, Íñigo Garcés, José Manuel Lorenzo, Irene Visedo, Junio Valverde... 

Alors que la guerre civile déchire l’Espagne, le jeune Carlos trouve refuge à Santa Lucia, un orphelinat perdu dans la campagne dirigé par Mme Carmen. À la nuit tombée, le garçon est mis au défi par ses camarades : il doit traverser la cour de l’établissement pour se rendre à la cuisine, l’obligeant à passer devant la maison du gardien, l’antipathique Jacinto. Une fois sur place, Carlos entend d’étranges soupirs et découvre dans le sous-sol de la bâtisse le fantôme d’un enfant mutilé...

L'un des premier film du réalisateur, où on trouve déjà sa touche macabre...


LE LABYRINTHE DE PAN (2006)

Avec Ivana Baquero, Sergi López, Doug Jones, Ariadna Gil, Maribel Verdú, Alex Angulo, Roger Casamajor, César Vea...

Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter...

Un sublime et très sombre conte de fée, très dur à oublier.


CRIMSON PEAK (2015)

Avec Mia Wasikowska, Tom Hiddleston, Jessica Chastain, Charlie Hunnam, Jim Beaver, Burn Gorman, Leslie Hope, Doug Jones...

Au début du siècle dernier, Edith Cushing, une jeune romancière en herbe, vit avec son père Carter Cushing à Buffalo, dans l’État de New York. La jeune femme est hantée, au sens propre, par la mort de sa mère. Elle possède le don de communiquer avec les âmes des défunts et reçoit un étrange message de l’au-delà : "Prends garde à Crimson Peak". Une marginale dans la bonne société de la ville de par sa fâcheuse "imagination", Edith est tiraillée entre deux prétendants: son ami d’enfance et le docteur Alan McMichael.

Une fable gothique très belle.


LA FORME DE L'EAU (2017)

Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg, Doug Jones, David Hewlett, Nick Searcy...

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Une histoire d'amour assez surprenante ! L'actrice principale était vraiment incroyable.


NIGHTMARE ALLEY (2021)

Avec Bradley Cooper, Cate Blanchett, Toni Collette, Willem Dafoe, Richard Jenkins, Rooney Mara, Ron Perlman, Mary Steenburgen...

Alors qu’il traverse une mauvaise passe, le charismatique Stanton Carlisle débarque dans une foire itinérante et parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante, Zeena et de son mari Pete, une ancienne gloire du mentalisme. S’initiant auprès d’eux, il voit là un moyen de décrocher son ticket pour le succès et décide d’utiliser ses nouveaux talents pour arnaquer l’élite de la bonne société new-yorkaise des années 40. Avec la vertueuse et fidèle Molly à ses côtés, Stanton se met à échafauder un plan pour escroquer un homme aussi puissant que dangereux. Il va recevoir l’aide d’une mystérieuse psychiatre qui pourrait bien se révéler la plus redoutable de ses adversaires…

L'un des films du réalisateur que j'ai le moins aimé, même si le build up autour de l'univers du cirque était bien fait.


PINNOCCHIO (2022)

Avec Gregory Mann, David Bradley, Ewan McGregor, Ron Perlman, Finn Wolfhard, Cate Blanchett, Christoph Waltz, Tilda Swinton ...

Le réalisateur Guillermo del Toro, primé aux Oscars, revisite le conte de Carlo Collodi sur une marionnette qui, comme par magie, prend vie pour apaiser le cœur d'un sculpteur sur bois du nom de Geppetto. Cette épopée musicale et fantastique en stop-motion réalisée par Guillermo del Toro et Mark Gustafson suit les aventures de l'espiègle et désobéissant Pinocchio qui cherche sa place dans le monde.

Une nouvelle approche du célèbre conte très rafraichissante et surprenante.


FRANKENSTEIN (2025)

Avec Oscar Isaac, Jacob Elordi, Mia Goth, Christoph Waltz, Felix Kammerer, Lars Mikkelsen, David Bradley, Christian Convery ...

Victor Frankenstein, un scientifique brillant mais égocentrique, donne vie à une créature lors d'une expérience monstrueuse...

Quelle claque ! Aussi bien visuelle (costumes, décors, paysages...) que narrative (enfin, un réalisateur qui a compris en lisant le roman que le vrai monstre c'est le docteur), ce film est une réussite de bout en bout.